Sammendrag
L’émergence sonore est utilisée en France pour réguler l’impact sonores des sons éoliens. A ce jour, il ne semble pas exister de publication qui établisse la pertinence de l’émergence en tant que descripteur sonore pour ce type de source. Une récente étude menée en laboratoire a, au contraire, constaté que la corrélation entre cette métrique et la gêne de court terme est faible. Afin d’approfondir cette question, deux nouveaux tests d’écoute ont été menés. Deux définitions de l’émergence ont été considérées : une émergence définie par rapport au fonctionnement de la source, correspondant à la réglementation en vigueur, et une émergence définie par rapport à l’audibilité de la source. Chaque test d’écoute était composé de 48 échantillons sonores d’une durée de 20 s. Chacun de ces échantillons sonores résultait du mélange contrôlé d’un son éolien et d’un son résiduel, de manière à obtenir un rapport signal-sur-bruit et un niveau sonore spécifiés. 4 rapports signal-sur-bruit différents (-10, -5, 0 et +5 dB) ont été considérés pour 3 niveaux de pression pondérés A (30, 40 et 50 dB). Au total, 60 sujets ont noté sur une échelle de gêne ces échantillons restitués au casque. Les résultats rejoignent les conclusions de l’étude précédente tout en étant basés sur des sons éoliens et résiduels différents, une méthode de reproduction sonore différente et des sujets différents : la gêne de court terme est mieux prédite par le niveau de pression acoustique pondéré A que par l’émergence.
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